Je n'en revient tout simplement pas.
Québec, le 17 septembre 2012 – Le 11 septembre dernier, entre 7 h et 8 h 30, c’est 1 972 infractions ou comportements à risque aux abords de 13 écoles primaires qui ont été observés par les experts en sécurité routière de CAA-Québec! Il s’agit du plus grand nombre de cas jamais répertoriés, en tenant compte des ajustements et variables survenus depuis quatre ans, soit le début de cette activité annuelle.
La vitesse et encore la vitesse
Près du tiers des problèmes observés sont reliés à la vitesse excessive. Ainsi, des conducteurs ont été vus roulant à 70 km/h dans une zone scolaire qui est pourtant de… 30 km/h! D’autres ont également été captés sur le radar des experts à 87 km/h dans une zone de 50 km/h.
« La vitesse excessive représente assurément un dénominateur commun dans nos observations », indique M. Jonathan Routhier, directeur adjoint à l’éducation routière chez CAA-Québec. « Lorsque des conducteurs d’autobus scolaires et un autre d’un réseau de transport public ne respectent pas eux-mêmes les limites dans ces zones critiques, c’est qu’il est temps d’adopter des approches différentes pour inciter, voire forcer tous les usagers à lever le pied avant que le pire ne survienne. »
Triste palmarès
Voici les cinq comportements à risque les plus fréquemment observés :
1) Vitesse excessive : 31,5 % (621 conducteurs)
2) Non-utilisation des clignotants : 23 % (449 conducteurs)
3) Non-respect de la signalisation : 9,4 % (186 conducteurs)
4) Utilisation d’un cellulaire ou pratique du texto au volant : 6,5 % (129 conducteurs)
5) Non-port de la ceinture de sécurité : 4,9 % (96 conducteurs)
Enfin, 89 conducteurs transportaient un jeune enfant (moins de 12 ans) à l’avant du véhicule.
À qui la faute?
Si 36 % de tous les problèmes observés sont attribuables aux parents (710 conducteurs amenant des enfants à l’école), il faut admettre que la configuration de certaines des écoles observées ne prévoit pas d’endroit sécuritaire à proximité pour les voitures.
« Cette problématique, véritable et inquiétante, n’explique certainement pas à elle seule tous ces mauvais comportements. Dans les faits, on a vu des automobilistes délaisser les zones de débarcadère sécurisées pour s’arrêter à des endroits interdits et non aménagés afin de gagner du temps. D’autres ont utilisé les zones réservées aux autobus pour faire descendre leurs enfants, puis fait marche arrière ou roulé en sens inverse pour en sortir », souligne M. Routhier. Il termine en expliquant que « ce qu’il faut retenir, c’est l’importance pour les écoles d’examiner leur situation en gardant à l’esprit que des solutions simples existent. On a vu une école qui a réaménagé l’accès à sa garderie scolaire depuis notre dernière visite il y a deux ans. Du coup, une grande partie des manœuvres non sécuritaires ont été éliminées. Toutefois, pour ce qui est de la majorité des écoles revisitées cette année, on ne note pas de changements significatifs. »
Source: CAA Québec
Note: dire que c'est avec c'est matamore la, que nous partageons la route avec nos motos.